
Une des premières choses que vous allez faire en arrivant en Israël, sera d’ouvrir un חֶשְׁבּוֹן בַּנְק (‘Hechbon Bank) – compte bancaire et pour cause : vous recevrez chaque mois un virement de l’Etat dans le cadre du סַל קְלִיטָה (Sal Kilta), le “Panier d’intégration” – un ensemble de mesures destinées à aider le nouvel immigrant. Pour un ouvrir ce compte, il suffit de vous rendre dans la banque de votre choix, munis de votre pièce d’identité israélienne, la fameuse תְּעוּדַת זֶהוּת (Téoudat Zéout).
Les services bancaires

L’usage de la כַּרְטִיס אַשְׁרָאי (Cartis Ashraï) – carte de crédit, est tellement généralisé que l’obtention d’un carnet de chèques se fait uniquement sur demande, cela vous sera d’ailleurs facturé. On vous demandera aussi de choisir entre des chèques portant ou non la mention לַמּוּטָב בִּלְבַד (Lamoutav Bilvad) qui signifie qu’il ne peut être déposé que par le destinataire inscrit sur le chèque. En effet, dans le cas contraire, il est possible en Israël d’encaisser un chèque à l’ordre de quelqu’un d’autre, ce qui a pour conséquence que vos chèques “se baladent” pendant un certain temps.
Modernité

Vous êtes dans un Etat ultra-moderne, le recours à la technologie est donc omniprésent : il est possible de réaliser toutes les opérations bancaires courantes dans un בַּנְקֶט (Banket) – guichet automatique : retrait et dépôts d’espèces, dépôts de chèques, mouvements du compte, obtention de codes secrets. La crise sanitaire a encore accentué cette tendance : les banques vous poussent à utiliser le plus possible leur אַפְּלִיקַצְיָה (Applicatsia) – application ou leur אֲתָר (Atar) – site, d’où l’on peut réaliser la quasi-totalité des opérations, laissant le rendez-vous en banque pour les seuls cas particuliers.
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